La première étape consiste à mettre en relation un mentor et son « éleve », qui commenceront par faire le point sur les attentes du mentoré tout en fixant le cadre de la collaboration.

Par la suite, et sur une période de 6 à 18 mois, l’accompagnant et son mentoré échangent sur une base régulière, tout en veillant à réaliser des bilans hebdomadaires ou mensuels pour ajuster les modalités de l’accompagnement.

En véritable soutien, le mentor répond aux interrogations de son mentoré tout en l’orientant vers des solutions entrepreneuriales qu’il a lui-même éprouvées. En revanche, il ne lui fournit pas de plan d’action pré-formaté, ni ne lui indique la « bonne » solution : il l’accompagne dans sa prise de décision, pour qu’elle puisse finalement se transformer en réflexe chez le mentoré.

Le mentor n’est pas non plus un professeur au sens strict : il ne dispense pas de cours sur la gestion d’entreprise, la comptabilité ou les ressources humaines. Il conseille son mentoré en fonction de sa propre expérience, et les enseignements qu’il transmet ne sont pas théoriques, mais bien pratiques.

Par ailleurs, le mentorat ne saurait se résumer à une forme de networking : il ne consiste pas seulement à créer des liens entre chefs d’entreprise, mais à garantir la transmission de savoirs, d’expériences et de bonnes pratiques.